Des chansons d’Arly Larivière font l’objet d’étude d’un mémoire de sortie d’un étudiant en Communication Sociale à la faculté des Sciences Humaines de l’UEH
Pour l’obtention du grade de licencié en Communication Sociale à la Faculté des Sciences Humaines, l’étudiant Jean Junior Nazaire Joinville, mercredi dernier, a présenté son mémoire de sortie dans la salle Guy Dallemand, ancien espace où se trouvait la bibliothèque de ladite faculté. Et ce travail académique a été réalisé autour des œuvres du chanteur compas, Arly Larivière.
Le sujet de mémoire de l’étudiant Jean Junior Nazaire Joinville est « L’alternance codique dans le compas : étude sur la réception des chansons d’Arly Larivière chez les amateurs de musique en Haïti ». Et puisque le travail doit être apprécié ou/et critiqué, il y avait un jury composé de trois professeurs qui étaient, évidemment, directeur de mémoire, président ledit jury et le lecteur critique. Il s’agissait d’Edric Richard Richemond, Jean Pharès Jérôme et Dieutès Démosthène.
Dans son travail de recherche comportant quatre parties, à savoir, la problématique, le cadre théorico-conceptuel, le cadre méthodologique et l’analyse, l’étudiant Jean Junior Nazaire Joinville parle de l’historicité du compas en se référant, par ailleurs entre 1955 et 1970 au contexte socio-linguistique sur lequel il s’est accentué pour expliquer la présence des langues étrangères, en l’occurrence anglais et espagnol dans certaines chansons compas.
Dix morceaux d’Arly Larivière ayant plus de views sur YouTube ont été consultés par le natif de Tabarre pour la réalisation du travail. De ces chansons, il y avait, entre autres :” Cauchemar, Why Now, À qui la faute, Until When, Pa Anmèdem, What about Tomorrow”.
Des personnes, réputées comme des amateurs de musique compas, ont été interviewées par M. Joinville pour ce travail académique. Ces dernières étaient au nombre de sept (7) et réparties entre Port-au-Prince, considérée comme la capitale du compas et la ville du Cap-Haïtien, elle, la ville natale d’Arly Larivière.